Jean-mi fait de la danse contemporaine
Des corps...dans l'espace...libres de tout obstacle, qui s'expriment sur la scène. La danse contemporaine est quelque chose de merveilleux pour Jean-mi : la liberté, laisser son corps n'obéir qu'à sa seule volonté. Sauter, voler, tomber par terre.
Dans le public, cela se passe autrement. Passé les dix premières minutes de perplexité intense, les spectateurs tentent de trouver une logique interne à cette bande de danseur qui gesticulent en tout sens.
Après avoir compris que non, ce n'est pas une pièce de théâtre classique, il n'y a pas de Roméo ou de Don Salluste caché derrière un balcon, il n'y a pas de costumes, pas de répliques, pas de brigadier, les spectateurs essaient tout de même de comprendre le sens caché de cet enchevêtrement de corps.
Au bout d'une demi heure à se demander si c'est la bonne salle et s'il n'a point été entrainé dans un univers parallèle, deux options se présentent au spectateur : tenter de rester jusqu'au bout (la danse contemporaine n'est pas "chiante", elle est incompréhensible pour le spectateur lambda, nuance) ou bien partir.
Les spectateurs qui restent penseront à une seule chose durant tout le reste de l'intervention : soit "ouf, heureusement que je n'ai pas payé pour voir ça", soit justement, dans un silence héroïque et noble, ne laissant rien paraître de ses émotions, le spectateur pensera simplement "PUTAIN DE MERDE DE BALAI A CHIOTTES, J'AI PAYE 45€ POUR VOIR UN SALSIFI MOISI SE CASSER LA GUEULE TOUTE LES VINGTS MINUTES".
Pourtant, après le spectacle, on dira aux danseurs que c'était bien, que "l'état métaphysique de leur union bioencéphalographique triple verrouillée arrière représentait bien la vanité du monde" (avec moult tons ampoulés). C'est exactement à ce moment la que Jean-Mi le Salsifi vous regardera avec de grands yeux ronds en se disant "merde ils ont rien compris", car justement il n'y avait rien à comprendre.
Allez, consolez-vous, il y a un buffet...et on vous retrouve tous pour le grand spectacle "Les légumes dansent sur des béquilles" demain soir à l'Opéra de Paris, avec Jean-mi dans le rôle principal.
Dans le public, cela se passe autrement. Passé les dix premières minutes de perplexité intense, les spectateurs tentent de trouver une logique interne à cette bande de danseur qui gesticulent en tout sens.
Après avoir compris que non, ce n'est pas une pièce de théâtre classique, il n'y a pas de Roméo ou de Don Salluste caché derrière un balcon, il n'y a pas de costumes, pas de répliques, pas de brigadier, les spectateurs essaient tout de même de comprendre le sens caché de cet enchevêtrement de corps.
Au bout d'une demi heure à se demander si c'est la bonne salle et s'il n'a point été entrainé dans un univers parallèle, deux options se présentent au spectateur : tenter de rester jusqu'au bout (la danse contemporaine n'est pas "chiante", elle est incompréhensible pour le spectateur lambda, nuance) ou bien partir.
Les spectateurs qui restent penseront à une seule chose durant tout le reste de l'intervention : soit "ouf, heureusement que je n'ai pas payé pour voir ça", soit justement, dans un silence héroïque et noble, ne laissant rien paraître de ses émotions, le spectateur pensera simplement "PUTAIN DE MERDE DE BALAI A CHIOTTES, J'AI PAYE 45€ POUR VOIR UN SALSIFI MOISI SE CASSER LA GUEULE TOUTE LES VINGTS MINUTES".
Pourtant, après le spectacle, on dira aux danseurs que c'était bien, que "l'état métaphysique de leur union bioencéphalographique triple verrouillée arrière représentait bien la vanité du monde" (avec moult tons ampoulés). C'est exactement à ce moment la que Jean-Mi le Salsifi vous regardera avec de grands yeux ronds en se disant "merde ils ont rien compris", car justement il n'y avait rien à comprendre.
Allez, consolez-vous, il y a un buffet...et on vous retrouve tous pour le grand spectacle "Les légumes dansent sur des béquilles" demain soir à l'Opéra de Paris, avec Jean-mi dans le rôle principal.